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Est-ce bien raisonnable ?Autant de chevaux pour un seul homme... ? Totalement décalée avec ses 540 voire 610 fiers canassons cette R8 seconde génération préserve toutefois une certaine raison en se révélant facile sûre presque pratique... mais tout de même capable de ruer dans les brancards...
Nous roulons quasiment le coude à la portière lÂ?esprit libre décontractés du volant en devisant sur le temps trop limité que nous avons pour réaliser cet essai. Le V10 atmo de 540 ch (ce bas de gamme nous a inspirés dans sa casaque bleue toque grise et par les 32.000 Â? dÂ?économies par rapport à la version V10 Plus) dépasse à peine les 3.000 tr/mn ronronnant discrètement. Pourtant les bruits dÂ?air et de roulement sont franchement élevés. Un regard au compteur nous permet de comprendre : bien quÂ?encore à 5.300 tr/mn de la zone rouge nous trottons à 180 km/h avec la fréquente impression de nous traîner grave (expression utilisée en milieu autorisé) ! Aussi le long ruban de cet asphalte portugais dessinant ses plus belles courbes incite le pied droit à aller plus loin faisant causer meilleur les cylindres teutons. En pleine santé tous les dix puisquÂ?ils se sont offert 40 soupapes une injection directe et indirecte une distribution variable à lÂ?admission comme à lÂ?échappement entraînée par chaîne et bien entendu des bielles (longue course) pistons segments vilebrequin prévus pour combattre lÂ?inertie et envoyer du gaz. En moins de deux nous atteignons les 230 km/h le V10 éclaircit sa voix pour devenir Metallica (on aime ou on nÂ?aime pas) donne un bon coup de collier à 6.000 tr/mn et les 290 km/h sÂ?affichent au centre de lÂ?énorme compte-tours virtuel.
Bref nous voilà délinquants sauce piquante au volant dÂ?une Audi rapide facile et rassurante même si les compressions fortes en fort appui de cette forte en thème commencent à perturber nos suspensions magnétiques pourtant fortement intelligentes. La à lÂ?inverse de la R8 V10 Plus de 610 ch et 560 Nm de couple notre doux prix dÂ?appel (540 ch et 540 Nm au même régime) reçoit de série des suspensions pilotées la grande sÂ?ur disposant dÂ?origine de modèles classiques à réglage sportif (que nous nÂ?avons pu tester) lÂ?intelligence lui étant facturée 2.110 Â? (prix septembre 2015) avec une gestion électronique différente. En revanche la petite nÂ?a droit quÂ?aux classiques freins en acier et non au carbone-céramique (10.430 Â? aïe !) comme la Plus. Consolation : toutes deux sÂ?offrent une double triangulation et un différentiel avant comme arrière ainsi quÂ?un système quattro capable de transférer 100 % de la puissance aux roues avant et inversement la répartition de base étant de 42 % en traction et 58 % en propulsion. Des deux V10 celui de 610 ch apporte un réel plus en sensations sur les accélérations (ça dépote quoi !) mais croyez-nous 540 ch suffisent largement pour se faire plaisir ou simplement déboîter sans souci (si si !). DÂ?ailleurs ce nÂ?est pas le jour et la nuit entre les deux le grand mettant 32 s pour passer de 0 à 100 km/h quand le bambin tape 35 s. Même chose en vitesse maxi (330 km/h au lieu de 320 km/h) et des consommations qui en respectant lÂ?esprit des machines Â??voir rouge?Â? naviguent dans les hautes sphères : plus de 23 l/100 km ce qui est malgré tout plutôt flatteur en regard des performances obtenues. Bref sur route comme en ville la Plus ne fait pas de pied de |
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images |
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date |
18/09/2015 |
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annee |
2015 |